Un CSA avec mesures de carte pendant les vacances scolaires ? … Les méthodes du gouvernement MACRON pour empêcher toute contestation poursuivies et renforcées ! Inadmissible !

Volte-face !

Il y a quelques jours, on nous parlait de respect et de « dialogue social »… Nous avons appris hier soir que Monsieur le Directeur Académique convoque finalement l’instance CSA Carte Scolaire 1er degré mardi 9 juillet (!). Il s’agirait d’une « consigne ministérielle » et d’une » harmonisation académique. »

Aussi, le SNUDI FO 49 a proposé aux autres syndicats du département qui siègent en CSA SD 1er degré un courrier commun au DASEN pour lui indiquer :
– qu’au-delà du cadre règlementaire qui ne pourrait pas être respecté (transmission du projet le lundi 8 juillet.. CSA le 9!); c’est un coup de massue, un choc pour les collègues, les parents d’élèves, les élus d’apprendre des décisions à un moment où les écoles seront fermées, où les enseignants, les parents et les élus ne pourront pas se mobiliser pour défendre leur école… mais n’est-ce pas là l’objectif : empêcher toute contestation et passer de manière autoritaire ?
– pour demander qu’aucune fermeture de classe ne soit actée, que toutes les demandes d’ouvertures et d’annulation de fermetures soient validées, comme nous l’avions demandé lors du « groupe de travail » récent.

FO refuse pour sa part de cautionner ces procédés, en participant à cette opération totalement méprisante pour les personnels et pour leurs représentants, sans réagir !

Sur ce sujet, lire le communiqué SNUDI FO  ici (et extraits ci-dessous et en pièce jointe)

« Dans les départements, et sur consigne ministérielle, les IA-DASEN repoussent actuellement les comités sociaux d’administration spéciaux départementaux (CSASD) prévus au mois de juin, en les fixant le plus souvent la semaine du 8 juillet. Il faudrait que les opérations de carte scolaire aient lieu après les élections législatives !

La raison ? Ne pas faire d’agitation pouvant mettre en difficulté le gouvernement Macron-Attal… dans une situation où ce même gouvernement a décidé de 650 suppressions de postes à la rentrée 2024 ainsi que d’un nouveau plan d’économies de 692 millions d’€ dans l’Education nationale !

Par ailleurs, cette décision, qui témoigne du mépris habituel du ministère envers les personnels et les organisations syndicales, ne pourra qu’avoir des conséquences inacceptables : structures d’école et répartitions d’élèves en attente, affectations de personnels qui auraient ainsi lieu durant les congés d’été voire à la rentrée.

Dans cette situation, le SNUDI-FO exige de la ministre et de ses représentants qu’ils ne procèdent à aucune fermeture de classe d’ici à la rentrée scolaire et qu’ils procèdent à toutes les ouvertures nécessaires.