Suite au décès de Christine Renon, lors du Conseil Technique Ministériel du 13 novembre (CTM), le Ministre Blanquer a annoncé des « premières mesures » sur le dossier de la direction d’école …
une journée de décharge pour les directeurs allouée pour la période novembre-décembre (avec quels moyens? Le Recteur refuse d’ouvrir la liste complémentaire, les remplaçants sont déjà occupés, la « ressource » est à flux tendu depuis la rentrée dans notre département! Voir notre audience avec le Secrétaire Général du Rectorat!)
un moratoire sur les enquêtes administratives jusqu’à la fin de l’année civile…
la mise en place de groupes départementaux de consultation et de suivi (Exemple : Invitation des Directeurs d’écoles de Saumur à ces concertations…. Synthèse : A cause des organisations syndicales qui n’arrivent pas à se mettre d’accord avec le gouvernement (!!), il y aura des concertations avec « une quinzaine de personnes maximum » – entendre des personnels triés sur le volet – pour finalement garder le cap du Statut de directeur que le gouvernement veut mettre en place!)
une enquête en ligne pour les directeurs (Exemple de questions, à peine orientées (!) Pour Force Ouvrière questionnaire + réunions des directeurs avec IEN = danger
Le questionnaire, type « grand débat », traité informatiquement, n’a d’autre but que d’amener les directeurs à se positionner pour le statut de directeur supérieur hiérarchique. Les entrevues avec les IEN, quant à elles, vont placer les directeurs en situation individuelle face à leur supérieur avec toutes les dérives que cela peut entraîner.
Ce n’est pas un questionnaire général auprès des directeurs auquel les réponses sont déjà écrites par le ministère, dont les personnels ont besoin.(traitement des réponses par nuage de mots qui laisse présager que les dés sont pipés)
On ne peut que s’interroger sur l’initiative du ministre qui vise à « offrir des espaces de paroles des directeurs auprès de leurs supérieurs hiérarchiques ». D’une part les IEN n’ont aucun moyen pour répondre aux difficultés et d’autre part les collègues pourraient se retrouver dans une position délicate vis-à-vis de leur hiérarchie.
Les revendications sont connues, elles sont exprimées régulièrement par les représentants des personnels, mais aussi malheureusement par les écrits et témoignages laissés par les collègues qui ont choisi l’irréparable comme Christine RENON!
Pour Force Ouvrière, les revendications des directeurs sont connues et doivent être satisfaites :
augmentation de la quotité de décharge pour tous les directeurs.
amélioration financière avec 100 points d’indice pour tous.
mise en place d’aides statutaires dans les écoles .
réel allègement des tâches en déchargeant les directeurs de tâches qui ne devraient pas relever d’eux( par exemple la rédaction des PPMS)
Ne soyons pas dupes !
Via ce questionnaire et ces réunions avec les IEN, le ministre Blanquer veut mettre en place le statut fonctionnel de directeur, supérieur hiérarchique.
En pièce jointe vous trouverez ICI motion_directeurs que nous vous proposons de signer.
Suite aux annonces du Ministère sur la direction d’école, le SNUDI FO a été saisi par des Directeurs d’écoles FO qui proposent à tous les directeurs d’écoles du département de signer avec eux:
Motion des directeurs et directrices des écoles du Maine et Loire
Les directeurs et directrices des écoles du Maine et Loire ont pris connaissance d’une enquête décidée par le Ministère et de réunions spécifiques à leur fonction…
Ils considèrent que les annonces du ministère sont en décalage avec la réalité :
- Les personnels ne demandent pas un statut de chef d’établissement pour les directeurs, ils demandent qu’on cesse de leur confier des missions et des tâches qui ne relèvent pas de leur travail.
- Ce n’est pas un questionnaire général auprès des directeurs auquel les réponses sont déjà écrites par le ministère, dont les personnels ont besoin. Les revendications sont connues, elles sont exprimées régulièrement par les représentants des personnels, mais aussi malheureusement par les écrits et témoignages laissés par les collègues qui ont choisi l’irréparable comme Christine RENON
- Les directeurs s’interrogent sur l’initiative du ministre qui vise à « offrir des espaces de paroles des directeurs auprès de leurs supérieurs hiérarchiques ». D’une part les IEN n’ont aucun moyen pour répondre aux difficultés et d’autre part les collègues pourraient se retrouver dans une position délicate vis-à-vis de leur hiérarchie.
Aussi les directeurs signataires condamnent le questionnaire et les réunions prévues dans les circonscriptions. Ils précisent que ces dispositifs ne relèvent d’aucune obligation. Ils soutiennent tous les directeurs qui refuseraient d’y participer.
Nom | Ecole | Signature |