La grève dans les raffineries Total Energies et Esso–ExxonMobil s’étend malgré la réquisition décrétée par le gouvernement Macron, inacceptable remise en cause du droit de grève.
Les motions de soutien aux grévistes se multiplient, notamment de la part des syndicats, fédérations, unions départementales Force Ouvrière ainsi que de la confédération.
Les salariés des raffineries, en grève pour obtenir des augmentations de salaire au moins au niveau de l’inflation, ont raison, notamment au moment où Total Energies a réalisé plus de 30 milliards de dollars de bénéfice, alors que le PDG s’est augmenté de 50 % et qu’un dividende exceptionnel de 2,6 milliards dès 2022 a été attribué aux actionnaires !
Les salariés des raffineries nous montrent la voie.
La mobilisation est aussi engagée à l’Education nationale, où les professeurs de lycées professionnels se réunissent et décident la grève pour bloquer la réforme du lycée professionnel Macron–Ndiaye–Grandjean. L’ensemble des organisations syndicales dont le SNETAA–FO les appelle à débrayer le mardi 18 octobre.
Avec les confédérations FO et CGT, la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, la FNEC FP–FO appelle l’ensemble des personnels à se réunir pour décider la grève dans les écoles, établissements et services dès mardi 18 octobre, afin d’exiger eux aussi une augmentation de salaire immédiate pour tous, a minima à la hauteur de l’inflation, à l’opposé de la pseudo–revalorisation annoncée par le ministre Ndiaye.
La grève des raffineries fragilise le gouvernement et ouvre une brèche. C’est le moment d’y aller tous ensemble, public–privé, pour l’augmentation des salaires, pour la satisfaction de l’ensemble des revendications, pour le retrait de toutes les contre–réformes, y compris la réforme des retraites que prépare Macron.
La FNEC FP–FO appelle ses syndicats à organiser des réunions de personnels dès ce vendredi.
Elle a déposé un préavis de grève pour couvrir l’ensemble des personnels toute la semaine prochaine.
La FNEC FP–FO appelle ses syndicats à se mobiliser avec leurs UD pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous–préfectures.
à Montreuil, le 13 octobre 202