La consigne de certains syndicats de voter pour des groupes hétérogènes dans les CA d’établissements et de renvoyer à la rentrée le rapport de force n’aura pas été celle de FO qui a préféré œuvrer pour l’unité syndicale large (FO, FSU, UNSA, CFDT, CGT, SUD, CNT) et fédérer tous les éléments de mobilisation auprès des autorités sans attendre. C’était le cadre du rassemblement du 19 juin 2024 pour porter les motions et pétitions auprès du DASEN du Maine-et-Loire avec les délégations d’établissements.
En effet, la consigne de vote dans le CA enferme la mobilisation dans chaque établissement et ne remet pas en cause la réforme qui – in fine – se met en place : le tri en groupe de niveaux s’opèrent dans les établissements sans syndicats, la suppression d’une heure de technologie est toujours d’actualité tout comme la mise en barrettes des groupes et les emplois du temps explosifs. Cela ne remet pas en cause le manque de moyens accentué par la ponction pour mettre en place cette usine à gaz …. Ne faut-il pas fédérer l’ensemble des éléments de résistance tous chauds plutôt que s’en remettre à de nouvelles journées d’action dans 3 mois? D’autant plus, face à une contre-réforme si destructrice pour le Statut et nauséabonde par le tri social ? Si l’ensemble des syndicats du département ont apposé leurs logos sur cette ligne de bagarre, force est de constater que ce n’est pas celle qui a été mise en œuvre…
Pour autant, dans les établissements, le rejet de cette contre-réforme est intact !
FO a, pour sa part, diffusé largement l’appel et les exemples de motions comme des outils et proposé un cadre unitaire, départemental et national d’action. Elle continuera à le faire et ne lâchera rien jusqu’à l’abrogation de ce « choc des savoirs ». Elle appelle les collègues à se rassembler pour échanger sur les moyens à mettre en œuvre afin de faire aboutir leurs revendications … et les invite à renforcer le syndicalisme indépendant !
