FO laisse l’administration faire son travail en publiant les affectations. Nous avons informé nos syndiqués et sympathisants de manière individuelle et nous sommes disponibles si vous souhaitez plus d’explications.
Intégration des instits dans le corps des PE : 6 intégrations accordées selon le contingent attribué sur 19 demandes. Il restera donc 13 enseignants instituteurs à la rentrée. Cela reste une aberration : le ministère souhaite la disparition du corps des instits… qu’il donne les moyens nécessaires à l’intégration de tous au corps de PE!
Ineat/Exeat
Après la phase complémentaire, l’administration dit « atteindre l’équilibre entre le nombre de postes et d’enseignants ». Seuls les 14 EXEAT demandés ont été accordés. Une entrée dans le 49 devra correspondre à une sortie du 49. Les accords seront faits au compte-goutte selon les résultats des CAPD en cours dans les autres départements. La mutation devient donc quasiment impossible : chaque DASEN appliquant la même logique !
Postes de RASED : Plusieurs entretiens sont en cours pour attribuer les postes de RASED, pour remplacer les collègues partant en retraite (notamment les postes E). Le DASEN se réserve le droit de privilégier les postes «devant élèves » selon les ressources : cela signifie que, si l’administration estime manquer d’enseignants, les postes E resteront vacants ! Il suffirait pourtant d’accepter les demandes d’INEAT dans le département pour pallier au « manque de ressources »…
Ne plus avoir de personnels spécialisés, est-ce aussi une anticipation de la mise en place des PIALS et de l’école toute inclusive, l’école devenant son propre recours ?
Accès à la hors classe :
Suite au départ en retraite de 3 collègues femmes, 3 autres femmes sont promues à la hors classe, au nom de la parité homme-femme.
Promotion « classe exceptionnelle » : Malgré notre demande, FO sera restée à la porte et n’aura pas pu assister aux échanges ni aux résultats. Seuls les syndicats ayant un élu « hors-classe » peuvent y assister.
Aucun compte-rendu n’en a été fait. Seul le regard des spécialistes signataires du PPCR a été porté sur l’examen des demandes d’accès à la classe exceptionnelle !
Allègements de services, temps partiels
Les recours gracieux pour les allègements de service sont en cours d’étude mais les premiers qui ont été examinés ont été refusés, tout comme les demandes de temps partiels sur autorisation.
Il y a eu 12 demandes de temps partiels annualisés : 8 ont été acceptées et 4 refusées pour impossibilité de couplage. L’administration pourrait pourtant donner satisfaction aux collègues si le nombre de postes était suffisant.
Pas de poste ? Et pourtant un demi-poste est consacré à la mise en œuvre de la Nouvelle Cité Educative à Monplaisir dont la mission de « chef opérateur de la Cité Educative » complètera le demi-poste de « soutien à la politique de la ville d’Angers » !
Toutes les décisions sont prises dans un cadre contraint par la politique d’austérité : aucune marge de manœuvre n’est possible ! Les collègues qui souhaitaient utiliser les temps partiels sur autorisation pour leur permettre de continuer à travailler dans des conditions acceptables au regard de situations médicales ou sociales compliquées, ne le pourront pas. La seule issue sera l’arrêt de travail ou le congé maladie. L’administration devra donc remplacer ces collègues. Est-ce vraiment dans l’ « intérêt du service » ? Au regard de la pénurie de remplaçants, FO a de bonnes raisons de s’inquiéter des conditions de travail pour l’année prochaine.
Phase d’ajustement du mouvement
Il restait 141 collègues sans affectation!
Après plus de 5 heures de travail pour attribuer les postes, il reste 8 collègues sans poste.Ils seront affectés sur des postes qui se découvriront après les attributions des congés parentaux notamment et des réponses aux appels à candidature.
FO maintient sa revendication d’une deuxième phase pour l’attribution des postes avec des vœux formulés sur les postes restants. Cela permettrait une plus juste attribution des postes au plus près des souhaits des collègues.
Le SNUDI FO a été attentif à ce que ce qui reste du « barème » soit respecté. Néanmoins, des injustices persistent en raison des nouvelles modalités du mouvement. Les postes attribués sur voeu géographique à des collègues qui ne les souhaitaient pas et qui y ont renoncé auraient pu être attribués à des collègues qui les souhaitaient vraiment dès la première phase. le DASEN ne souhaitant pas revenir sur la première phase, la justice ne peut pas être rétablie…!