TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 26 JANVIER
L’épidémie de la covid19 a exacerbé le manque chronique de moyens dans l’Éducation Nationale, notamment en Maine et Loire.
Faute de moyens humains permettant de réduire les effectifs, dans nombre de lycées du département, les lycéens ont cours à mi-temps et sont ainsi privés d’une partie de l’instruction à laquelle ils ont droit. Dans les collèges, les conditions sanitaires et pédagogiques ne sont pas garanties avec des classes à 30 et parfois plus. Dans le primaire, le manque d’enseignants, titulaires ou remplaçants, met les écoles en grande difficulté.
Le constat est le même dans tous les services (administratifs, infirmiers, assistantes sociales, médecins de prévention etc.), les postes manquent, les besoins sont immenses !
Les mobilisations du mois de novembre ont fait reculer le ministre, obligé de concéder quelques moyens : 40 contractuels dans le premier degré et 63 ETP d’AED dans le second degré. Des recrutements provisoires, pour 3 mois !
Le ministre se moque des personnels avec son « Grenelle » et ses promesses de « revalorisation » :
- Une prime informatique famélique de 150 € par an, soit 12,5 € par mois, qui exclut les professeurs documentalistes, les CPE, les AED et les AESH ;
- Une faible prime d’attractivité, allant de 100 € par mois au 2e échelon à 35 € au 7e échelon, puis plus rien, excluant ainsi deux tiers des personnels. On mesure la dévalorisation des enseignants en comparant 2 chiffres : en 1981, un lauréat en début de carrière percevait 2 SMIC avec la licence. En 2020 il ne touche plus que 1,2 SMIC à bac+5 ;
- Et seulement 1 % d’augmentation du taux de promotion à la hors classe.
Loin de répondre aux demandes de revalorisation des personnels, le ministre utilise la covid et le « Grenelle » pour attaquer les statuts à travers des dizaines de groupes de travail :
- Formations en constellation dans le 1er degré, et sur les congés scolaires dans le second ;
- Projet de loi Rilhac sur la direction d’école ;
- Enfin, la prime informatique sera-t-elle prétexte à imposer le télétravail ?
C’est pourquoi, l’intersyndicale 49 appelle les personnels du Maine et Loire, professeurs, AED, AESH à se réunir en AG, HIS, RIS, pour rédiger des motions et la liste de leurs revendications afin de préparer la grève du 26 janvier et ses suites.
Comme l’intersyndicale nationale, elle les appelle à la grève massive Mardi 26 janvier pour exiger les créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.
Mardi 26 Janvier 10 h 30 place Imbach à Angers
jusqu’à la Direction Académique place Lafayette