Remaniement ministériel : Ministre de l’Education Nationale reconduit et accélération de la casse de l’école … Préparons la riposte dès la rentrée dans le cadre interprofessionnel!
(Extrait de l’Edito du Combat social Juillet 2020)
Juste après les élections municipales, qu’il est difficile de ne pas qualifier de « déroute » pour la majorité présidentielle, Emmanuel Macron, plus isolé que jamais se dote d’un nouveau gouvernement.Mais il prévient : « je ne changerai pas de cap ! » Jean Castex, le tout nouveau premier ministre lui emboîte le pas et annonce vouloir remettre en route les réformes restées « dans les tuyaux » (Retraites, Chômage…). On ne s’en étonnera pas de sa part, lui qui comme « directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins » au ministère de la Santé en 2005/2006, a activement participé à la destruction de l’hospitalisation publique (…) Emmanuel Macron sait que le plus dur est à venir, que des centaines de milliers d’emplois ont déjà été supprimés, que le capital financier exige la destruction de centaines de milliers d’autres dans les prochaines semaines. Ainsi Valéo (voir page 10 du Combat social Juillet 2020 de l’UD FO 49 à lire dans son entier…) Mais la colère est là, elle imprègne le pays et toute la situation. « Les plans sociaux vont se multiplier, les jeunes arrivant sur le marché du travail vont se heurter à un mur et le climat social reste très tendu un peu partout. Une étincelle à un endroit pourrait provoquer un embrasement… », s’alarme un expert en « ressources humaines ». Il y a, bravant les interdictions, les 10 000 travailleurs de Maubeuge qui, avec leurs syndicats dont FO, ont manifesté, le 30 mai dernier pour le maintien de l’usine Renault et de tous les emplois.Et il y a la mobilisation historique des personnels hospitaliers, le 16 juin dernier.Ils étaient des centaines de milliers qui ont voulu demander des comptes à Véran et Notat, stationnant, à Paris, plusieurs heures devant le ministère.À Angers, ils étaient 3 000, dont 1 000 dans le cortège Force Ouvrière, en tête de manifestation, au coude à coude, scandant jusque devant l’ARS leurs revendications : « 300 euros pour tous ! » « Dégel du point d’indice ! », « arrêt des suppressions de postes ! »…Les salariés veulent résister, ils le montrent tous les jours. Mais pour cela nous avons tous besoin d’un outil : un syndicat libre, indépendant, qui ne sombre pas dans l’accompagnement, qui sur chaque sujet met en avant les intérêts des salariés, exclusivement les intérêts des salariés. Nous allons préparer la rentrée. Plus que jamais, l’heure est au renforcement de notre force collective!
Syndiquez-vous! Rejoignez-nous et renforçons le syndicalisme indépendant!