Dans un récent rapport, la Cour des Comptes préconise :
- l’annualisation du temps de travail
- les échanges de service entre premier et second degré.
- une évaluation des enseignants tenant compte des résultats des élèves.
- la rémunération au mérite à la tête du client : le recrutement, l’affectation et la mutation « au profil »
- La cour des comptes revendique que les chefs d’établissement aient désormais « la main » sur chacun de ces sujets…
Il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre le contenu des ordonnances qui pulvérisent le code du travail, inversent la hiérarchie des normes, et les recommandations de la cour des comptes approuvées par le ministre de l’éducation nationale !
Car il s’agit bien à chaque fois de la même politique pour dynamiter les garanties collectives et statutaires, les remplacer par autant de règles que d’entreprises ou d’établissements, c’est-à-dire par l’arbitraire local, et l’individualisation.
Lire le Communiqué de la FNEC-FP-FO sur le rapport de la Cour des Comptes ci-joint