La mobilisation des lycées professionnels du mardi 18 octobre a été sans précédent : 62 % des PLP (professeurs de lycée professionnel) étaient en grève pour dire « non à la casse des lycées pro et au passage du corps de professeur d’État des PLP dans celui des formateurs » !
Dans une habitude qui frise presque le ridicule, le ministère affiche un taux de gréviste de 24 % à 8h00 quand un grand nombre de professeurs commencent habituellement leurs cours à 9, 10, 11h00 voire dans l’après-midi. Sauf que le blocage des lycées professionnels a été massif dans toute la France avec des rassemblements partout, nombreux, pacifiques, de professeurs qui sont des modèles pour la jeunesse :
3 000 à Paris | 300 à Bourg-en-Bresse | 600 à Strasbourg |
1 000 à Bordeaux | 800 à Poitiers | 200 à Vesoul |
1 200 à Marseille | 200 à Châtellerault | 800 à Nancy |
500 à Rouen | 800 à Grenoble | 300 à Angoulême, etc |
Ces chiffres sont réels quand le compteur-policier de la préfecture de Paris a dit : « Vous êtes environ 2 600 mais on va déclarer 600. » Cette politique gouvernementale du trafic des chiffres commence à être pathétique…
Cette grève initiée par une intersyndicale unie OBLIGE ! Elle oblige le SNETAA-FO, premier syndicat de l’enseignement professionnel, à poursuivre l’action jusqu’à obtenir satisfaction !
Dans le Maine et Loire, les 80 collègues réunis en Assemblée Générale Salle Pelloutier à l’appel de l’intersyndicale ont fait le bilan de la mobilisation sur leurs établissements et sur leurs revendications.